Les femmes enceintes peuvent-elles manger des sushis ?

Pour les femmes qui aiment la cuisine japonaise, l’un des premiers doutes qui se posent au début de la grossesse est le suivant : les femmes enceintes peuvent-elles ou non manger des sushis ?

Le dilemme qui entoure cette question est dû au fait que la cuisine japonaise se compose essentiellement de poissons crus ; et ceux-ci sont bien connus pour leur risque de contamination.

Cependant, il suffit de penser que le poisson n’est pas le seul aliment susceptible d’être contaminé. Ainsi, avec un peu de précaution, il est possible, oui, de manger des sushis pendant la grossesse, parmi d’autres aliments japonais. Consultez les précisions et les directives des professionnels ci-dessous :

La nourriture japonaise pendant la grossesse : Une femme, peut-elle ou non en manger ?

L’idéal est de prendre certaines précautions pour que la femme enceinte ne court aucun risque :

  • Choisissez un établissement approprié pour la consommation de nourriture japonaise ;
  • Connaître l’origine du poisson ;
  • Faites attention à la manipulation du poisson et à l’hygiène dans l’établissement ;
  • Choisissez un bon poisson à consommer ;
  • Limitez la quantité de poisson consommée, pendant la semaine.

L’idéal est que cette consommation de poisson se fasse au maximum deux fois par semaine, afin de ne pas augmenter le risque d’augmentation des taux de mercure. Et, de préférence, la consommation doit être de saumon, car c’est un poisson riche en protéines et en oméga-3, qui aident au développement du système nerveux du bébbé.

Le poisson cru ne fait pas partie du cycle parasitaire qui mène à la toxoplasmose, de sorte que les femmes qui ne sont pas immunisées contre la toxoplasmose peuvent manger du poisson cru.

Il convient de souligner que le problème de la consommation de poisson cru n’est pas lié à la toxoplasmose, mais à la possible transmission de bactéries (s’il est contaminé) et également aux niveaux élevés de mercure.

Un conseil important, cependant, est de consommer le poisson après sa congélation. La consommation de poisson cru peut entraîner un risque accru de parasitose, lorsque ce poisson est contaminé par une sorte de parasite. C’est pourquoi il est important de consommer ce poisson après l’avoir congelé, car le processus de congélation élimine les risques de contamination par les parasites. Les mêmes précautions sont valables pour l’ingestion d’autres aliments, tels que les fruits et les salades, qui nécessitent, également, des précautions en matière de manipulation et de préparation.

Conseils et alternatives à la consommation de nourriture japonaise pendant la grossesse

Les femmes enceintes qui aiment manger de la nourriture japonaise, y compris du poisson cru, peuvent en consommer pendant leur grossesse. Mais il est essentiel qu’ils parlent de ce doute et d’autres à leur obstétricien et, également, qu’ils privilégient les restaurants ou les lieux dont ils connaissent déjà l’origine. C’est-à-dire des endroits où la femme enceinte mangeait, déjà, avant la grossesse et où elle n’a jamais eu de problèmes. En outre, l’astuce consiste à choisir des poissons dont la concentration en mercure est plus faible.

En général, les poissons provenant d’eaux plus profondes ou les gros poissons ont tendance à contenir plus de mercure, comme c’est le cas du thon.

Une autre alternative intéressante, selon l’expert, est que la femme enceinte choisisse les plats chauds de la cuisine japonaise. Toujours faire attention notamment aux aliments frits, qui peuvent nuire à la santé lorsqu’ils sont consommés en excès. L’astuce est, donc, de préférer le bouilli au frit, en plus du cru, à condition que cette consommation reste dans la limite de deux fois par semaine.

Dans la cuisine japonaise, il existe, également, certaines options de sushi sans poisson, contenant par exemple du concombre, de la carotte, de la courgette ou même des fruits. Ces derniers deviennent, également, de bonnes options pour intercaler avec la consommation de sushi au saumon.

Il est, également, bon de savoir que les algues, utilisées pour préparer les sushis et les temakis, sont même très bonnes pour la santé. Elles sont riches en protéines, en fibres et en vitamines A, C et B complexes.